Joshua Danceny

Comment allez vous... Voilà bien une question que Joshua n'avait entendu depuis des années et des années. La réponse était tant enfouie dans ses souvenirs qu'il ne put éviter quelques secondes de silences avant de trouver un mot pour combler la question. Il aurait aimé jouer l'hyprocrite, paraître sain et en parfaite santé, mais ce n'était pas lui. Il restait un jeune homme honnête, doux et sensible. Ce n'était pas le genre à se rembrunir derrière une carapace de sarcasmes et de froideur. Il n'y arrivait pas. Et à cet instant là, il s'en voulait réellement. Il avait toujours détester les psychiatres et leurs questions maladroitement voulues. Désirait il tant l'écraser? Car il avait pu distinguer une pointe d'ironie dans la voix du médeçin.

Euh... Bien, bien, murmura t'il , en tenant d'affronter ses yeux.

Mais son regard ne fut accueilli que par deux yeux distants et froids. Des yeux qui démontrent le peu d'importance qu'ils éprouvent envers le patient malade. Des yeux qui auraient pu écraser le monde par ce recul strident et écorché. Il déglutit intérieurement. Dans quel Institut allait il être emprisonné?

« Ca remonte à votre enfance ? »

Il fut interloqué par cette question. Non pas part étonnement, car cette question avait lieu d'être dans une telle entrevue. Mais à cause de cette franchise déstabilisante , qui pouvait traduire l'habitude que le psychiatre avait d'accueillir son genre de jeune. Joshua regarda alors la chaise sur laquelle il était assis. Combien étaient passé sur ce même amas de bois? Combien encore avaient répondu à cette même question qui titillait sa rancoeur? Ces questions lui faisaient froids au dos.

« Je... Oui, je pense, comme tout traumatisme, n'est ce pas?

Joshua avait toujours été très lucide quand à son comportement et à son passé. Ce qui le rendait très difficile à aider, car il avait l'impression toujours de maîtriser, et le fait alors que l'on lui prouve qu'il n'en était rien ne ferait que le déstabiliser et lui provoquer des crises d'angoisses.

« J'ai toujours été un garçon discret, silencieux. Ma mère m'a toujours appris à garder le silence. Si je vous parle aujourd'hui,c 'est bien parce que mon avocat me l'a ordonné. Pour ne pas que je parte dans un centre d'éducation fermé. » se justifia t'il , tout en se tordant les mains, anxieux.

« Elle me l'apprenait, continua t'il, marquant une hésitation, les yeux empreints alors d'une douleur indicible, en me l'imposant violemment. Si je puis dire. »

Il crut à cet instant que cette information suffirait. Mais le psychiatre lui fit signe du regard qu'il voulait plus de détails. Sadique. Il avala sa salive avec difficulté.

« Disons qu'elle avait tendance à me menacer avec ses mains baguées, des bouts de bâtons, et ses cigarettes pour me forcer à abaisser la voix dès mon plus jeune âge. Elle exécutait d'ailleurs ces menaces très souvent. Souvent par simple plaisir. Ma mère est une alcoolique. Il est vrai que je lui en veux. J'ai toujours ressenti une extrême rancune envers elle. Mais j'ai tant d'excuser pour pardonner ses fautes, que je tente d'amoindrir ce désir de vengeance qui rôde autour de mes souvenirs. Quant à mon père, il n'était rien qu'un pauvre salop. Sans vergogne. Sans pudeur. Lui aussi alcoolique et drogué au meths. Il s'est toujours tapé des fixs sans retenu dès mon plus jeune âge. La drogue et l'alcool étaient, comme vous pouvez vous en douter, mon environnement perpétuel durant mon enfance. J'y étais toujours confronté. Sans pour autant y être jamais adonné. Je crois qu'il s'agit là de la seule chose que je ne pourrais jamais leur reprocher. Ils n'ont jamais voulu que je commence. Je crois inconsciemment ils savaient que ce qu'ils faisaient était mal. »

Il reprit son souffle. Tant de mauvaises images s'agglutinaient dans son esprit. Il aurait tant voulu se les arracher lui même plutôt que de les combattre encore et toujours lorsque sa parole accompagnait sensiblement la douleur qu'éprouvait son âme. Mais il devait continuer, pour en finir avec cette entrevue destabilisante.

« Enfin bref. Mes parents étaient chômeurs. Rapidement et trop tôt, je dus travailler , et faire nombre de travaux qui ne convenait pas à un enfant de sept ans. Mais j'exécutais les ordres, sans me poser de questions, car je savais alors ce qui m'attendrait au retour. Or , cet esclavage dérapa rapidement lorsqu'un de leurs amis , une mauvaise fréquentation camée, leur fit part d'une idée qui leur permettrait de gagner plus d'argent. Mes parents avaient toujours aimé l'argent. Je ne peux pas leur en vouloir. Ce n'est pas leurs fautes » dit il, ses derniers mots laissant paraître des débuts de sanglots.

Il tenait à chaque instant de les pardonner , de les excuser. Et ces images qui revenaient encore et encore. Il ne put s'empêcher de prendre sa tête entre ses mains et de se balancer alors d'avant en arrière, comme pour se protéger. Il n'avait jamais réussi à digérer ses monstres intérieurs. Joshua était un garçon trop sensible. Il n'avait jamais su se protéger.

« Ce n'est pas leurs fautes » tenta t'il de les défendre oralement. Comme pour se convaincre lui même, ses mots pleurant de sanglots.

« A partir de cet instant, ils m'ont violé. Mais ce n'était pas leurs fautes! Pas leurs fautes! Les viols, les battus, les humiliations, pas leurs fautes! PAS LEURS FAUTES! » finit il par crier, les yeux embués sans pour autant laissé les larmes sortir, montrant un avant goût de sa violence impulsive. Il tentait tous les jours que Dieu faisait d'accepter ces traumatismes par le pardon. Mais ses souvenirs entravaient ce travail sur lui même.

Et encore une fois, il pouvait se sentir désorienté. C'était tellement plus facile de sombrer dans la délinquance. Pourtant Joshua avait toujours été un jeune homme intelligent. C'était d'ailleurs un sur doué. Mais ses parents l'avaient rapidement empêché d'aller à l'école. Il perdit alors tout espoir de sociabilisation. Il était alors devenu un étranger parmi les hommes, renfermé sur lui même. S'adonnant juste à ce qui lui était autorisé: Lire et écarter les jambes.

Il se calma ensuite peu à peu, se rendant compte du spectacle qu'il offrait au psychiatre. Non pas qu'il ne devait pas en avoir l'habitude, mais c'était juste par dignité. Mais il n'était pas comme toutes ces personnes, qui endurcies par le passé devenaient froides et dignes. Non, il n'arrivait toujours pas à se contenir. Et même lorsque l'assistance sociale se rendit compte par le biais du corps professorale au Collège, qu'il était maltraité. Et même après qu'il fut envoyé dans des foyers où il vécut l'humiliation , encore et toujours devenant un souffre douleur, il n'arrivait à se former une telle carapace. Il aurait préféré avoir celle là que la sienne. Mais il avait toujours été un garçon très très sensible.
Et cela, il le regrettait profondément.

Le silence s'installa alors, peu à peu, jusqu'à ce que le psychiatre ait fini de noter et entame la suite de l'entrevue.

« Et d'après vous, pourquoi êtes-vous ici ? »

« Parce que j'ai commis une bêtise. »

Il n'avait pu s'empêcher de répondre par une telle phrase enfantine. Il restait encore ce jeune garçon utopiste et plein d'espoir , qu'au fond, il croyait inutile. Car l'espoir apportait cet optimisme qui le trahissait à chaque coup dur. Et qui le faisait tomber plus bas que terre à chacune de ses chutes. Il n'avait plus confiance en l'avenir, et ce n'était qu'avec une appréhension maladive qu'il mettant un pas devant l'autre. Méfiant.

« J'ai ..au foyer... Après un énième bizutage... Je me suis énervé...., osa t'il tout d'abord sans trop de détail. Je n'ai jamais réellement eu une place dans le foyer pour jeune homme. N'ayant plus de place dans un foyer conventionnel, l'on m'a rapidement inscrit dans un foyer pour délinquant où je n'avais pas ma place. Les autres s'étaient rendus compte de ma faiblesse et profitait de tout ce qui était à leurs portées pour me faire mal , me faire souffrir et m 'humilier. »

Il ne put s'empêcher de se rappeler du jour où ils l'avaient fait courir nu dans tout le collège après l'avoir racketter. Ni même le jour où ils l'avaient obligé à leur faire une fellation. Il secoua sa tête de dégoût. Non, ce n'était pas de sa faute pensait il.

« Et un jour.... je n'ai pas pu. Une vague étrange de haine s'était éveillée soudainement en moi et... je ne sais pas . Je ne me suis pas contrôlé. J'ai pris un couteau qu'il y avait dans la cuisine du foyer...Et j'ai attaqué tous ceux qui se trouvaient sur mon chemin, même les éducateurs. J'ai fait un véritable carnage. Et le pire était que je riais. Non pas par nervosité, ou dégoût de ce que je faisais. Mais par excitation. Une sorte de démence, du au sentiment de vengeance qui m'habite. Ils m'ont alors contrôlé de force et m'ont isoler dans une salle spéciale. Avant de me prendre un rendez vous avec vous. Car je n'ai jamais exprimé aucun regret... Comprenez, ce n'était pas ma faute... »

Mais il ne dit pas non plus qu'il avait blessé sa mère d'un coup de matraque qui appartenait à son père alors qu'il était fonctionnaire, avant qu'il ne se fasse virer pour alcoolisme. Il ne dit pas non plus que les crises d'angoisses étaient devenues habitudes dans sa vie quotidienne, ni même qu'il se scarifiait. Non, ce n'était pas de sa faute.

Joshua se retourna interloqué. Les jeunes inconnus se poursuivaient et se provoquaient ainsi depuis quelques minutes. Et ils faisaient véritablement peur à Joshua qui cependant tentait de ne rien montrer . Mais s'il venait à parler, les inconnus pourraientt entendre les tremblements qui l'assaillaient à l'intérieur de lui même. Il tenta alors de continuer son chemin mais ces derniers le rattraperèrent pour se placer devant lui. Josha n'était pas quelqu'un qui aimait affronter les choses. A vrai dire, il fuyait sans arrêt les gens pour éviter d'être blessé ou de blesser. Une grande protection qui , en fin de compte, n'apporter vraisemblablement que solitude.

Ce genre de conflit n'était pas son truc, il en avait tellement vécu. En les voyant se bagarrer, il avait juste voulu passer discrètement, mais elle n'avait pas été assez silencieuse pour passer au delà du champ de vision des deux délinquants. Il ne comprenait pas pourquoi à HI il n'y avait pas plus de sécurité. Il haissait la violence , qui l'avait pourtant éduqué et amené ici.


Un des élèves tenta alors de le pousser en arrière, ce qui fit tomber Joshua à terre, frêle comme il était. Il se releva alors assez vite et recula du mieux qu'il put. Il haïssait la confrontation. Non , il ne voulait pas se battre. Il n'avait aucune raison. Et si c'était celle de sa présence, il trouva alors ceci absurde. Pourquoi une telle violence? Mais il pensa rapidement que l'inconnu avait du vivre des choses horribles pour en arriver à un tel degré de provocation qui traduisait un manque de confiance absolu en l'autre. En fin de compte, ce n'était pas de sa faute.

Je... Désolé... je ne faisais que passer... se risqua t'il à répondre, n'osant le regarder droit dans les yeux.

Mais dès le premier coup violent qu'il reçut, il regretta de ne pas avoir oser affronter la dignité de l'inconnu, qui lui décocha une droite, qu'il ne méritait pas. Cependant Joshua ne répliqua pas. Il n'était pas de nature violente. Que lorsqu'il entamait ses crises d'hystéries. Il tomba alors encore à terre, allongé et le regarda faire, endurant ses coups, puis leurs coups. Les deux devenant subitement alliés.

Subir, toujours subir. Voilà là seule chose dont il était capable de faire. Son estime envers lui même n'en fut que plus amoindri. Il se haïssait autant qu'il les haïssait les autres. Mais tout ce ci secrètement. Il endura tout ce ci jusqu'à ce qu'un professeur arrive et leur donne congé. Joshua en profita pour s'en aller discrètement. Il se crut revenir au Foyer . Il crut alors qu'il allait devoir subir encore tous ces bizutages. Il ne se sentit alors pas à sa place. Trop de violence. Que faisait il ici? Subir. Pourtant , il n'avait rien demandé.



« Hum. Déshabillez-vous. Pas de gêne entre nous. »

Joshua le regarda avec insistance tandis que le médeçin lui tournait le dos. Un regard aussi gorgé d'inquiétude. Se déshabiller, là comme ca? Ce n'était pas le fait de montrer sa nudité qui le repoussait. Il en avait tellement l'habitude qu'à vrai dire, il n'en ressentait plus rien. Pas plus de fierté que de honte. Une routine absolue enfin de compte.
C'était plus le ton dont il avait usé qui l'avait mis mal à l'aise. Comme ces gens qui avaient abusé de lui.

Il secoua alors sa tête pour chasser ces putrides souvenirs et se dévêtit alors de son polo vert et de son pantalon noir qui lui seyaient bien, révélant une peau très claire mais pas non plus pâle. Mais ce qui choquait le plus face à sa nudité était le corps maigre qu'il affichait. En effet, Joshua souffrait d'anorexie mentale restrictive. Et bizarrement, cela avait toujours plu à ses clients qui alors l'apparentaient à un enfant. Ils se servaient alors de lui pour s'adonner à un fantasme de pédophile.

Résultat, le médecin pouvait apercevoir de trop mince cuisse , alliée à un ventre trop plat qui laissé entrevoir des cotes saillantes. Il n'était pas non plus trop en dessous de l'IMC , l'hôpital dans lequel il était auparavant l'avait bien aidé à enrober sa morphologie. Mais prendre quelques kilos de plus ne lui feraient pas de mal.

Joshua attendit patiemment que le médeçin en ai fini de l'observer de cette manière qu'il jugeait un peu trop intimidante. Il ébouriffa ses cheveux brun blond, et de ses yeux noisettes , dorés scruta l'immense pièce blanche qu'était l'infirmerie. Une pièce glauque qui faisait froid dans le dos. Il n'avait qu'une hâte, se trouver un coin seul, dans l'ombre pour y apprécier le temps qui passe.




Le médecin commenca à le toucher un peu partout. Tâtonnant son bras, ses hanches , vérifiant sa respiration , dont il parla avec une pointe d'humour morbide. Mais Joshua n'y fit pas attention, ne voulant pas tenter le moindre dialogue avec lui, désirant juste partir le plus vite possible.

Il put sentir les doigts du professionnel se balladait de cicatrices en cicatrices. Autant des vestiges des cigarettes de sa mère que des marques de verre ou de scarification. Il en avait un peu partout. Ce qui le rendait honteux un peu de son corps, qu'il cachait de par ses vêtements. Peut être était ce pour cela qu'il n'appréciait pas tellement l'été?
Le médecin n'avait pas tort sur un point. Joshua n'était pas très endurant. Mais c'était plus parce que ses capacités physiques étaient amoindries par sa maladie que par caractéristique normal. Mais il était vrai qu'il avait toujours été très fragile depuis sa naissance. Il était d'ailleurs né avec un bras cassé, n'ayant pas supporté l'accouchement à l'hôpital.


« J'ai d'autres chats à fouetter, hors de ma vue. Si vous vous sentez mal, allez voir mon assistant, il est beau et très serviable, en gros il aime bosser. En revanche, si vous avez une maladie rare et que vous êtes en train de vivre vos dernières heures, je me ferais un plaisir de vous recevoir. »

Il n'aimait pas trop les allusions que venait de faire le Docteur. Docteur qu'il espérait secrètement ne plus jamais revoir. Ni son collègue d'ailleurs. Plus les examens avançaient et plus il se demandait dans quoi est ce qu'il avait été emmené.

Mais il ne resta pas plus longtemps immobile dans ses pensées. Il se releva et se rhabilla le plus vite possible. Sans pour autant paraître trop hâtif. Il aurait aimé ne plus exister en cet instant. Il avait l'impression d'être un animal abandonné que la société protectrice des animaux venait de ramasser et d'analyser pour le laver, regarder les maladies et vérifier s'il ne sera pas contagieux, tout en le traitant comme un moins que rien. Mais il était trop tard, maintenant qu'il y était , il serait obligé d'y rester.

Bienvenue =D

BON ! j'arrive pas à éditer ton message pour valider le code >< ((internet bug à fond xD)) mais le code est bon ^^
Tu es validée =D tu peux commencer à jouer ((créer ton sujet "Qui me parle ?", ect, ...)) =D
& encore bienvenue ^^

Merchi misssss !

bienvenu

Thanks boy!

Bienvenue =D

Thanks^^ Charmant accueil!

... Le bouche a oreilles? O_O
Qui t'a parlé de WF? O_O xDDDD
Euh Bienvenue au fait (il est mignon ton perso........... xD)
<<

Merchi miss ^^


Et bien disons que j'ai un réseaux d'amis lycéen et étudiants, fan de rpg , qui m'ont conseillé un forum dont elles ont entendu parlé je ne sais où , We are Your Friend. Donc , me voilà xD


Je t'avouerais que le tien est pas mal non plus =D

HAYDEEEEN (L))) xDD

.... ....
DES AMIS? xD QUI CA? xDD *baf* trop curieuse >_<

xD Bah si je te dis leurs prénoms tu ne vas pas savoir qui c'est mdr

En fait, elles m'ont juste dit qu'elles y étaient avant, mais qu'elles n'étaient plus actives, à cause de leurs études ^^

T'intégrer? Arf... Pas sur hein...
Mais bon. J'te dis tout de même bienvenue! xD

Hey Jeune homme !

Oh je pense que tu vas m'y aider, xD n'est ce pas?

*petit sourire angélique*

Compte sur moi! J'prend toujours soin des nouveaux x)

Oulah xD Je viens de lire ta fiche xD

J'ai peur !

Welcome =)

Sébastien A. Sonlow a écrit:

*petit sourire angélique*

Compte sur moi! J'prend toujours soin des nouveaux x)

...... xD
<<

xD merci Karma^^

Sébastien A. Sonlow a écrit:

*petit sourire angélique*

Compte sur moi! J'prend toujours soin des nouveaux x)

...Jme méfierais à ta place *bafbafbaf* xDxD

Brefy WELCOME

Oui xD j'ai lui votre topic mdr !


Merchi !