« What the Fuck?! » Alexis Thuman. [U.C]

CODE VALIDE par Matthew Anderson
# Rapport de Police #

Thuman Alexis Dix-huit ans Anglaise Prostitution (Robert Pattinson)

# Entretien avec un psychologue du Help Institute #
« Allongez-vous, je vous en prie. Alors... Comment allez-vous? »


Comment voulait-il que je me sente ? J’avais passé cinq jours en garde à vue, cinq jours où j’avais eu le temps d’imaginer le pire. Je venais de quitter le commissariat, et il y avait encore plus de flics ici. Deux devant la porte, et un dans la salle. Comme si ils s’attendaient à ce que j’ai l’ingénieuse idée de me jeter de la fenêtre du sixième étage pour m’évader. J’étais observé en permanence, chacun de mes faits et gestes étaient retenus. La plupart des gens penseraient que j’avais mérité cette situation. Mais malgré mon « crime », je me sentais complètement innocent.
« Je vais... Bien. »

« Ça remonte à votre enfance ? »
« Non. »
Aussi loin que mes souvenirs remontaient, j’avais eu une enfance à peu près normale. J’avais grandi avec mes grands-parents, à la campagne. Mes parents voyageaient énormément, et n’avaient pas le temps de s’occuper de moi. Une enfance ennuyeuse, passée parmi les vaches, beaucoup de vaches, quelques cochons et parfois des chevaux. Mais surtout, surtout, beaucoup de vieilles personnes. Hubert et les autres faisaient parti de mon quotidien. Il n’y avait qu’un endroit où je pouvais me réfugier : le bar. C’est là que tout a commencé. J’avais toujours eu beaucoup de respect pour mes grands-parents, jusqu’à l’âge de mes quinze ans à peu près. Je voulais plus. Plus que ces journées ennuyantes, où aller en cours était le seul véritable moyen de m’évader. Il n’y avait pas d’ordinateur, pas de téléphone, pas de télévision. Une crise d’adolescence un peu différente des autres.

Je ne me souviens plus exactement la façon dont je l’ai rencontré. Si c’était dans ce fameux endroit ou ailleurs. Peu importe. Dans tous les cas, c’est cette rencontre à qui a bousculée ma vie. Du haut de mes quinze ans, je connaissais déjà mon attirance pour les hommes. J’avais déjà eu plusieurs petits amis, tous un peu plus vieux que moi. Mais là, c’était différent. On avait dix ans d’écart, il avait beaucoup plus d’expérience que les gars de ma classe. Ce n’était pas un véritable coup de foudre. C’était juste physique. Je l’attirais, il m’attirait. Il m’avait payé un verre, puis deux, puis trois. Et la soirée s’était terminée chez lui. Mais, même sobre, j’aurai accepté volontiers.

Je passais presque toutes mes soirées avec lui. Puis mes journées. Je n’allais plus en cours, ne revenait que rarement chez moi. Il m’entretenait. Et je détestais cette situation. Je voulais l’aider, l’aider à payer le loyer, la nourriture, tout ce qu’il m’achetait et qui me faisait plaisir. Je ne voulais pas lui être redevable. Mais, à l’âge de seize ans, et lorsqu’on ne va plus en cours, le travail ne court pas les rues. Surtout à la campagne. Alors nous sommes partis. Vers la ville. Celle où j’avais toujours eu l’interdiction d’aller. Trop de pollutions, trop de dangers. Mais le loyer était plus cher. Alors il fallait vraiment, vraiment que je trouve quelque chose à faire. Quelque chose qui payait bien, et qui ne serait pas trop pénible à faire. Et c’est à ce moment là qu’il m’apprit que si, le travail courrait bien les rues.

Prostitué. Pour lui et pour moi, il n’y avait pas de sous métiers. Il était devenu mon proxénète, choisissait mes clients, négociait les tarifs. Je n’avais pas l’impression d’être ‘vendu’, ni même utilisé. Bien sûr, je ne couchais qu’avec des hommes. Les filles avaient du mal à… m’exciter. Et, j’appris plus tard que c’était surtout parce qu’il avait peur que je parte avec l’une d’entre elles. Au tout début, il m’avait fait une promesse. Celle de me protéger contre tous, même les flics.

J’en ris encore.


« Et d'après vous, pourquoi êtes-vous ici ? »

« Parce que j'ai trop fait confiance. »
C'était certainement la seule chose que je pensais véritablement depuis le début de cet entretien. En y repensant, rien de tout cela ne serait arrivé si je ne l'avais pas rencontré. Ou si, tout simplement, je ne lui avais pas fait confiance si rapidement. Si, du haut de mes quinze ans, je n'avais pas joué au rebelle. Si je n'avais pas renié ma famille, je n'en serais pas là.

Mais avec des putains de si.



# Bagarre dans le Help Institute #

Vous venez tout juste de faire vos tout premiers pas dans HI, et vous êtes déjà confronté à une bagarre entre deux élèves. Comment réagissez vous ? Vous y prenez part, vous les stopper, vous passez votre chemin ?

Essayez d'écrire une dizaines de lignes, ce sera une façon de mieux connaître le caractère de votre personnage !

« VAS TE FAIRE F***** ! Je ne veux pas de tes excuses, je veux ta PEAU ! »
(voici ce que vous entendez en tombant sur les deux délinquants)

...

« Hey TOI ! Qu'est-ce tu fous ici ? Mêle-toi de tes affaires ! »
(un des élèves s'adresse à vous)

...

# Auscultation du Docteur Meeters #

Sept heures du matin. C'est le moment qu'on a choisi pour vous convier à une visite médicale. Vous vous retrouvez le ventre vide dans le cabinet du Docteur Meeters, qui vous tourne le dos froidement. Il ne vous inspire pas confiance, mais vous devez tout de même vous soumettre à ces examens de routine, n'est-ce pas?
Faites une description physique de votre personnage. Vous avez également l'occasion de parler de sa santé ou de montrer ses différents tics. (Cinq lignes)

« Hum. Déshabillez-vous. Pas de gêne entre nous. »

De la gêne ? J’avais, depuis longtemps déjà, oublié d’être gêné. Il valait mieux ne pas être pudique dans le métier. J’obéissais rapidement, tout en regardant de haut en bas le docteur. Pourquoi ne pas en profiter ? Il était plutôt pas mal. La trentaine, tout au plus. Mais la bague à son doigt prouvait bien son hétérosexualité. Les mecs ne devaient pas être son truc. Quoi que, ce genre de détail ne m’avait jamais arrêté. Je retirais mon t-shirt, dévoilant mon torse. Je n'étais pas le gars le plus musclé au monde, mais je détestais les gars à l'allure de déménageurs. Presque pas de muscle, certes, mais pas un gramme de graisse non plus. Je n'avais jamais fait énormément attention à mon poids. J'étais mince, limite maigre, de nature. A l'école, on m'appelait parfois Fantomas, à cause de ça, et surtout de ma peau claire. J'avais du mal à bronzer, même en m'exposant toute une journée au soleil. Et d'après certains clients, ça me donnait un certain charme.

« Voici un cas intéressant, tiens, tiens ! Ouvrez la bouche. Tendez votre bras. Respirez. Ne respirez plus. ... ... Vous ne tiendrez pas longtemps en apnée. »

Je ne savais pas ce qu'ils cherchaient, en m'envoyant ici. J'allais parfaitement bien. En croisant son regard, je me mis à sourire, dévoilant une dentition aussi blanche que ma peau. J'avais toujours eu une peur maladive des dentistes, et, quand j'étais enfant, je passais ma vie à me brosser les dents. Je n'avais donc jamais eu besoin d'y aller. Une chance, d'après certaines personnes.

« J'ai d'autres chats à fouetter, hors de ma vue. Si vous vous sentez mal, allez voir mon assistant, il est beau et très serviable, en gros il aime bosser. En revanche, si vous avez une maladie rare et que vous êtes en train de vivre vos dernières heures, je me ferais un plaisir de vous recevoir. »

Un sadique. Amusant. Je remettais mon t-shirt, le plus lentement possible, profitant encore un peu de la belle vue qui m'était offerte. Je retenais le détail sur son assistant, et me dirigeait vers la porte, sans un mot. Je m'arrêtais rapidement devant le miroir. J'ébouriffais mes cheveux châtains, détestant les voir plats et sans volume. Contrairement à certains garçons, je ne passais pas plusieurs heures devant une glace. Je n'appréciais pas tellement mon reflet. Autant l'avouer, je n'avais pas un physique extraordinaire. Un nez un peu gros, pointu et légèrement orienté vers la gauche; des yeux bleus foncés, perçants, et un peu effrayants. Une bouche fine, sans volume particulier, banale, mais qu'on avait (comme toujours, d'après les dires de certaines personnes) étrangement envie de toucher.

Je me retournais une dernière fois sur le charmant docteur et quittait la pièce, en baissant légèrement la tête en franchissant la porte. Mes 190 centimètres étaient parfois compliqués à assumer.


HJ

Prénom: Clémentine
Pseudo:
Âge : 13 ans.

Où as-tu connu WF? Je ne me souviens plus. o_o
Autre chose? J'aime pas spécialement le violet, mais le design est très beau. (: