"Not guilty !" She said. [Alice Parker]

DJ

code règlement? Code Validée par Lewis
# Rapport de Police #

Elève Parker Alice 17 Ans Anglaise Crime Commis... Fuck off ! Personnalité choisie... Kaya Scodelario <3

# Entretien avec un psychologue du Help Institute #


« Allongez-vous, je vous en prie. Alors... Comment allez-vous? »

Comment voulait-il que ça aille ? Je fulminais. Dix jours ! Il leur avait fallu seulement dix jours pour boucler l'enquête et me déclarer coupable ! Ten fuckin' days ! Innocente ! J'étais innocente ! Je leur avais hurlé sans arrêt pendant 10 jours, avec toute la rage que je possédais. Mais personne ne nous écoute ! Même pas lui, d'ailleurs ! Assis derrière son bureau, le sourire hypocrite aux lèvres...
Comment je me sentais ?

- Ecœurée.

« Ça remonte à votre enfance ? »

- Non, à l'an 40, honey.

Even if I were born with a silver spoon in the mouth, I'm pretty sure I would all the same be here today. Ça aurait pu avoir un rapport direct avec ma vie, effectivement. J'aurais très bien pu dégénérer, et en arriver à tuer un parfait inconnu. Juste comme ça, juste pour me défouler. Mais non. Je n'ai rien fait de tout ça. I am not guilty !

J'aurais très bien pu partir en vrille, c'est vrai. C'est ce que j'ai fait, d'une certaine façon, mais pas en devenant une meurtrière. En réalité, je ne sais pas à quand ça remonte exactement. Pourquoi est-ce qu'il devrait forcément exister une date précise où tout a commencé ? Je penche plutôt pour une sorte d'accumulation de faits divers et variés... qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui.

Déjà, ma mère m'a eue beaucoup trop tôt, et avec le mauvais homme. A 20 ans, elle n'était tout bonnement pas prête à faire sa vie, c'était une déconneuse née, et encore une enfant dans l'âme. Elle a rencontré Harry. Harry était beau, Harry était drôle, Harry était jeune, fort et imprévisible... Mais Harry n'avait pas un rond. Alors, quand Kate annonce à Harry qu'elle est enceinte de moi, Harry lui sourit gentimment et lui tourne le dos. C'est le genre de situation tellement cliché que cela m'en ferait presque sourire. Almost.

Voilà, je passe mon enfance dans une maison pourrie aux murs sales, le squat favori du quartier. C'était tout juste si je savais laquelle était ma mère biologique parmi toutes celles qui s'occupaient de moi quand ça leur chantait. Kate était ravie, elle avait comme une véritable armée de baby sitters à qui me confier quand elle voulait sortir, abandonner ses responsabilités et redevenir la séduisante jeune femme qu'elle était. Je ne lui en veux pas pour ça. Bien sûr, nous ne sommes pas proches elle et moi, et j'ai du mal à l'appeler "Maman", mais... On se ressemble, toutes les deux. Pas seulement physiquement, bien entendu. Je rêve d'indépendance et de joie de vivre tout autant qu'elle. J'ai toujours eu conscience d'être un fardeau pour elle, une entrave à sa liberté. C'est pourquoi dès que j'ai eu 12 ans, environ, je me suis mise à vadrouiller un peu partout en ville, là où mes jambes voulaient bien me porter. On vivait nos vies chacunes de notre côté, comme deux inconnues. J'ai découvert le monde, les gens, la fête, l'ivresse, les nuits blanches, la clope, les conneries, les bastons, l'attirance, le sexe... Je me sentais vivante. Ce n'était pas la vie dont tout le monde rêvait, mais je m'en moquais. Moi, elle me convenait, cette vie.

Jusqu'à ce que je me retrouve avec un inconnu qui pissait le sang dans les bras, pendant que les sirènes et les girophares se rapprochaient dangereusement.

« Et d'après vous, pourquoi êtes-vous ici ? »

- Parce qu'on a un système juridique de merde ?

I didn't kill him ! I was just... In the wrong place at the wrong time, you know ? Come on ! I'm not guilty ! I didn't kill him ! I don't even know him ! Please ! I'm not guilty ! Please !
Je ne pouvais pas le supplier, n'est-ce pas ? It was already over, wasn't it ?


# Bagarre dans le Help Institute #

« VAS TE FAIRE F***** ! Je ne veux pas de tes excuses, je veux ta PEAU ! »

I stopped and glanced at them. I was starting to get used to it. I mean... All of this. Me, being here and them... always fighting for some shitty reason.
Je m'étais fait une raison. Personne ne m'avait écoutée, et maintenant, il était trop tard. J'étais enfermée ici. C'était déjà une emmerde suffisante pour décider de ne pas en rajouter en m'appitoyant sur mon sort.
I had to be strong, now. Not to let them put me down. J'étais habituée aux "coups durs" de la vie après tout, right ? Et je n'étais pas prête d'avoir oublié comment sourire. Rien que de penser ça, je sentis que mes lèvres voulaient m'en donner la preuve, et je les laissai faire.

« Hey TOI ! Qu'est-ce tu fous ici ? Mêle-toi de tes affaires ! »

C'était à moi qu'il parlait. Quoi ? Il n'avait jamais vu une pauvre gamine complètement paumée sourire bêtement devant une bonne vieille baston ?
Devant son air aggressif, j'arrêtai tout de même de sourire, en me forçant un peu. I wasn't scared of him, though. Come on ! He wasn't the first guy a bit impressive I was seeing in my life ! J'y étais plutôt habituée, au contraire. J'étais peut-être innocente quant au crime dont on m'accusait, mais certainement pas dans tous les sens du terme.

En dépit de la violence avec laquelle il s'était premièrement adressé à moi, il s'arrêta tout à coup en me fixant. J'hésitai entre deux possibilités : s'était-il tout bêtement rendu compte que j'étais nouvelle ici, ou bien me considérait-il déjà comme une "poupée", as they always call me, bonne à assouvir ses envies sexuelles les plus brutalles ? Son sourire -ce genre de sourire qui ne me gênait plus depuis longtemps, et qui m'amusait même, à présent- me donna ma réponse. J'éclatai de rire quand le poing de celui avec lequel il se battait au départ s'écrasa sur sa joue et le fit basculer en arrière. L'avais-je déstabilisé au point qu'il en oublie qu'il se battait ?

Ils me regardèrent tous deux ensuite, hésitant entre me penser folle et me trouver appétissante. Je partis sans leur laisser le temps de décider d'une réponse.


# Auscultation du Docteur Meeters #

« Hum. Déshabillez-vous. Pas de gêne entre nous. »

Il devait sans doute répéter ça à chaque fois. J'eus tout de même un petit sourire amusé en l'entendant parler de gêne. Cela faisait un moment que je n'étais plus gênée par le fait de me retrouver nue ou presque devant quelqu'un. Je n'en avais plus rien à faire, en réalité.
Je m'amusai même à me déshabiller en le regardant dans les yeux de façon provocatrice. J'étais d'humeur à faire la con, ce matin-là, il faut croire. C'était peut-être l'herbe que j'avais fumée en douce avant de venir qui me faisait tant d'effet ? Je savais que c'était totalement stupide, en plus. Je devais puer la beuh à 30 mètres et avoir les yeux défoncés, et je savais bien que c'était interdit. Mais cela ne m'avait jamais arrêtée dehors, alors...

Après quelques instants, je me retrouvai donc en sous-vêtements devant lui. Ma peau était très blanche, comme d'habitude. On me disait souvent qu'avec mes cheveux bruns, ils formaient "le jour et la nuit". Conversations d'ivrognes dans un bar mal fâmé. Je savais que j'étais mince, sans doute même un peu trop, ce qui me donnait un côté frêle, et à juste titre. Je n'avais pas la moindre force, c'était désespérant. J'étais plutôt grande, sans l'être véritablement non plus. Un mètre soixante-huit.

« Voici un cas intéressant, tiens, tiens ! Ouvrez la bouche. Tendez votre bras. Respirez. Ne respirez plus. ... ... Vous ne tiendrez pas longtemps en apnée. »

Tout son discours sentait le pré-mâché. Un peu comme celui du psy. Je me laissai faire et regardai le mur blanc-glisâtre d'en face. Je toussai une ou deux fois à cause de la clope. I smoke too much. Cela s'entendait dans ma voix, d'ailleurs. Elle avait vraiment pris ces intonations éraillées propres aux grands fumeurs. Mais cela ne me dérangeait pas, au moins, je n'avais pas une voix suraïgue et insupportable comme certaines de mes anciennes "camarades de classe".

« J'ai d'autres chats à fouetter, hors de ma vue. Si vous vous sentez mal, allez voir mon assistant, il est beau et très serviable, en gros il aime bosser. En revanche, si vous avez une maladie rare et que vous êtes en train de vivre vos dernières heures, je me ferais un plaisir de vous recevoir. »

Je n'ajoutai rien. En fait, je n'avais pas dit un seul mot de toute l'entrevue. Je pris mes vêtements -déchirés un peu partout- et me rhabillai, avant de quitter la salle en direction de ma nouvelle chambre. Alors c'était ça... Le Help Institute était mon nouveau "chez moi". Je n'avais jamais aimé m'établir dans un endroit, et tout ici était pour moi une véritable prison.

Je suppose qu'ils avaient plutôt bien réussi leur coup...


HJ

Prénom: Marjolaine
Pseudo: Marjo xD
Âge : 17 ans

Où as-tu connu WF? C'est un multinick, pardi ! xD
Autre chose? Kapouéééééé ! (et gloire à François Perusse xD)