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 Concours RP

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Autumn P.Eluard
Jules Adamson
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Jules Adamson
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Jules Adamson


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MessageSujet: Concours RP   Concours RP EmptyVen 27 Fév - 14:16

Pour le concours du mois de mars, on vous propose un truc tout neuf pour varier un peu, un concours de RP, c'est à dire d'écriture. On va vous donner un thème, et vous écrivez la suite, par la suite, les membres voteront pour le post qui leur parait être le mieux ^^

Citation :
"Ce jour pourrait porter le nom du plus beau jour de votre vie. Pourquoi ? Parce que vous venez tout juste de sortir du Help Institute ! Vous êtes enfin libre, vous faites votre retour parmi la société, vous l'attendiez depuis si longtemps ! Vous avez pris le bus, et regardé derrière vous le centre s'éloigner peu à peu alors que vous vous dirigez vers la ville la plus proche. Vous sortez marcher dans la rue, histoire d'être un monsieur ou une madame Tout Le Monde, mais là, quelque chose retient votre attention, dans un petit kiosque à journaux, vous remarquez un magasine avec une photo d'une personne qui ne vous ait pas étrangère. Pas étrangère du tout puisque c'est vous ! Vous ouvrez le magasine et commencez à le feuilleter rapidement ..."

Votre personnage vient donc de quitter Help Institute et découvre tous les petits secrets du centre, quelle est sa réaction ?

Le délais est d'un mois, vous avez donc jusqu'au 27 mars =D Pas de délai, on verra selon les participants déjà xD!
Bonne chance à tous
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Autumn P.Eluard
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Autumn P.Eluard


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MessageSujet: Re: Concours RP   Concours RP EmptyVen 6 Mar - 2:49

Je me lance gla.
La narratrice, n'est autre qu'Autumn xD 'fin vous l'auriez deviné je pense ><

PS: c'est long ><

___________________________________________

Il était tard dans la soirée, mon cœur battait à tout rompre, alors que je fourrais sans aucunes délicatesses, mes affaires dans mon sac. J’étais entrain de faire la pire connerie que je n’avais sans doute jamais commise ou alors c’était tout simplement la meilleure chose que j’avais pu faire depuis que j’étais dans cet endroit. Cela faisait à présent un an que j’étais arrivée dans ce centre, un an qui avait défilé, 365 jours plus ou moins, où sans m’en rendre compte j’étais devenue aussi mauvaise que tout ce que j’étais venue dénoncer à la base. La décision que je prends maintenant, n’est pas la plus facile, je pourrais continuer à faire comme si, mais cette journée, m’a fait retrouvé mes esprits je crois. Je m’arrête un moment de m’activer, m’activer pour préparer mon départ, ou une fuite, seule solution qui m’est semblée juste à vrai dire. Je jette un coup d’œil à cette chambre, aussi morne et lugubre qu’à mon arrivée, je tourne la tête pour observer l’armoire, elle qui encore ce matin débordait de vêtement était complètement vide. Littéralement vide, tout comme moi en fait. Je soupire, n’arrivant pas à me dire que ce soir c’était le grand soir, la fin, notre fin. Je me passe ma main sur mon visage, comme si ce geste m’aiderait à me détendre, même si c’est cause perdue, je suis bien trop remontée. Il me restait plus qu’une chose à mettre dans mon sac, une liasse de feuilles dactylographiées, une grosse liasse, un volume énorme que j’avais achevé depuis une semaine. J’avais réussi à discrètement –ou pas- utiliser un ordinateur pour mettre en page ce qui deviendrait mon premier vrai roman, chaque jours, j’avais imprimé un certain nombre de feuille pour que ça fasse moins suspect. Ce manège n’avait fait qu’accentuait le fait que .. j’étais un imposteur. Mes sentiments étaient totalement vrais, mais à quoi bon ? J’avais compris comment il raisonnait, les sentiments fassent aux mensonges ne seraient qu’un frêle poids dans la balance.

Telle la lâche que je suis devenue, ou que j’avais toujours été, je préfère fuir, je ne pouvais pas être là quand il allait découvrir ça. J’ajoute alors cette liasse de papier sur le haut de ma valise et la referme. Je sors une feuille que j’ai plié et gardé soigneusement dans ma poche de pantalon, je parcours alors une dernière fois cette feuille, ne retenant pas mes larmes, certaines s’écrasent sur la page, faisant baver le « Je t’aime » que j’ai écrit comme un adieu.

Voilà le moment est arrivé, avec tristesse je passe la bandoulière de mon sac sur mon épaule, dire que quitter cet endroit me brise, il y a un an, j’aurais jamais pensé ça. Vraiment pas du tout. Je sors de ma chambre, ex-chambre à présent, c’est en essuyant mes larmes que j’atteins le dortoir des professeurs, j’arrive devant sa chambre, le cœur lourd, froissant mon papier dans mes mains tremblantes. J’ouvre sa porte, m’assurant qu’il dort assez profondément pour ne pas le réveiller, j’avance à tâtons dans l’obscurité, arrivée à sa hauteur je pose mon papier sur l’oreiller libre, je me penche doucement, pour respirer une dernières fois son odeur, frôlant ses lèvres, c’était si dur… Je me redresse et toujours sans faire de bruit je referme sa porte. Un « désolé » s’échappe de mes lèvres, alors que je suis immobile dans le couloir désert, devant sa porte. Je suis tellement désolée.

Je commence ma course effrénée vers mon enfer personnel, c’est-à-dire ma nouvelle vie sans lui. Je suis peut-être pathétique, mais l’Amour ne me permet pas de concevoir un projet sans l’inclure dedans. Ma course, car oui je cours, dans les couloirs n’avait rien de discret, mais le temps que quelqu’un réagisse à ce boucan je serai loin. J’arrive dans la pièce secrète, je me laisse un instant pour respirer, la direction était prévenue de mon départ, j’ai usé tous les arguments et menaces pour qu’ils me laissent sortir. Alors que j’attends dans cette pièce, les battements de mon cœur qui s’affole, commencent à m’assourdir, c’est à cet instant qu’une trappe s’ouvre, je m’y engage, sans regarder derrière, les regrets accaparent mon esprit, mais je m’y engouffre quand même.

J’arrive dans une pièce où je récupère mes effets personnels, mon téléphone, mon ordinateur portable que j’avais pris « au cas où ». Un homme essaye une dernière fois de me convaincre d’assister au show, pour l’audimat ça serait un tremplin magnifique, mais encore une fois je refuse, c’est fini. C’est le seul soulagement sur lequel je peux compter, arrêter ces mensonges. Cet homme m’emmène jusqu’à la sortie, ridicule porte, telle une issue de secours. Je m’y engouffre et commence à marcher, sans savoir où aller, mais je marche. Je me retourne enfin, alors que la porte se referme dans un bruit sourd. C’est fini. Je m’accorde quelques minutes, observant la vieille bâtisse pour me laisser complètement aller. Une femme arrive et me sort de ma tristesse, le bus qui me ramène à la civilisation m’attend, je la suis, tête baissée. Tel le chiot venant de commettre une bêtise. Je grimpe dans le car, et m’installe vers le milieu, près d’une fenêtre contre laquelle je pose ma tête. J’essayer de m’imaginer, sa réaction, ou bien je n’ose pas … où suis-je descendue pour lui dire ça par écrit ? Il allait se réveiller le lendemain matin et tomber sur mon vulgaire bout de papier. J’essaye de me souvenir des mots exacts que j’ai employé pour lui révéler quel horrible personnage je suis, je crois que ça commençait ainsi :


« Casey,
Lorsque tu liras ces mots, ma fuite aura commencé. Si tu pouvais savoir combien je suis confuse, et combien je me dégoute. Vraiment. Même si à la fin de cette lettre ça risque de ne plus t’importer : je t’aime comme je n’ai jamais aimé. Je suis consciente que cette phrase parait conne, mais j’ai l’étrange besoin de te le rappeler, avant de donner toutes les raisons qui feront que tu vas me détester.
Si tu as ce papier, c’est que cette nuit je suis partie de cet endroit, telle une voleuse et l’imposteur que je suis. Il fallait que je parte de cet horrible endroit, qui m’a rendu si mauvaise, même si c’est avec déchirement que cela implique notre fin. Mes adieux. Je t’ai menti sur mon identité, tu te souviens. Je n’étais pas une élève, j’étais un pion, pour surveiller.
Mais c’est plus que cela Casey. Cet endroit est pire que tout, je suis pire que tout. Si tu te trouves dans ta chambre, alors regarde derrière ton meuble, tu verras un fil arraché, que j’ai arraché. Si tu remontes à son origine, tu trouveras une caméra… si tu te promènes dans l’institut alors lève les yeux, et observe. Un tas de caméra, et leur but n’est pas la surveillance, mais la perversion. Casey, au départ je suis arrivée pour observer et décrire. J’avais un projet, écrire sur la décadence de la société, quand je suis venue là, ce n’était pas pour écrire sur ces jeunes en difficulté mais sur l’émission. Oui l’émission. Où j’étais une actrice. Je t’ai menti … et si aujourd’hui j’ai lâchement fuis c’est que je ne le supportais plus. L’amour que j’ai pour toi m’a fait tenir un an, dans cette situation horrible, mais je n’arrive plus à me regarder en face, alors je fuis. Je fuis pour ne pas voir cette haine ou cette colère dans tes yeux. Lâchement.

Mea culpa. Je t’aimerais longtemps, je m’en mordrai les doigts toute ma vie, sois en sur.

Autumn.
»


Voilà à peu près ce que j’ai écrit, mes larmes inondent mes joues et c’est dans cet état que Morphée m’attire dans ses bras. Je me réveille un long moment après, apparemment je ne suis plus dans le car, mais dans un avion, un avion privé. Je me redresse, le chagrin et le sommeil m’ont tellement écrasé que je ne me suis même pas réveillée alors qu’on m’embarquait dans un avion ? Je jette un coup d’œil à la mappemonde, l’avion survole l’atlantique. Je regarde par le hublot, mais le soleil éblouissant m’oblige à le refermer. Je rentre à la maison. Une hôtesse arrive, un sourire bienveillant aux lèvres. Elle m’informe que l’avion arrivera dans 5 heures à New-York et que plusieurs maisons d’édition m’accueilleront.
Je lui jette un regard confus, alors qu’elle me tend un verre d’eau que je m’empresse de boire, en lui redemandant un autre puis encore un autre … A croire que tant pleurer m’a déshydraté. Et sans résister je retombe dans un sommeil profond, un cauchemar où je le vois s’éloigner, ou une réalité. Je me réveille en sursaut quand je sens mon dos se redresser tout seul, l’hôtesse vient de remonter mon dossier, on va atterrir au JFK, l’aéroport international de NY. Je regarde sur la mappemonde, où le chemin de l’avion était tracé en rouge… l’Angleterre, lui, sont à des millions de fuseaux horaires.
L’avion se pose, je détache ma ceinture et sourit timidement à l’hôtesse de l’air, est-elle au courant de ma lâcheté ? Car elle me semble compatissante. Je dois faire pitié il faut dire. Alors que je sors de l’avion, on me tend mon sac, je suis traitée comme quelqu’un de spécial, une navette est là pour me conduire à la sortie de l’aéroport, où j’utilise une sortie spéciale, où de nombreuses personnes m’attendent et me sourient. J’ai envie de crier : « laissez-moi tranquille » mais je suis sous le choc, je ne réalise pas. Je ne connais pas tous ces gens, je ne sais même plus qui je suis. Ma meilleure amie arrive devant moi et je me réfugie dans ses bras, un visage connu, un repère, une boue de sauvetage ? Elle me cajole, je ne dis rien, trop secouée, elle doit le savoir vu qu’elle ne dit rien non plus, je me demande si elle a suivi tous les soirs la quotidienne, si elle trouve que je suis détestable, si je lui fais pitié et ces questions doivent se lire dans mes yeux car elle m’avoue que je lui ai manqué. Et moi, il me manque.


Cela fait un mois que je suis arrivée à New-York, dès mon arrivée j’ai enchainé les maisons d’éditions, en compagnie de mon amie, mon pilier, qui n’ose pas me laisser trop longtemps seule, tellement je suis en dessous de tout, moralement. Les différentes maisons d’éditions se sont battues pour le script, ça s’est résolu par une enchère … celui qui a offert le plus, a remporté le gros lot… Oui on l’a nommé comme ça, un futur bestseller il parait. On m’a répété, tout sourire, que dans quelques petits mois je risquais de ne plus savoir où mettre mes millions. Mais le pire ce que je m’en fiche, ça renforce mon sentiment de culpabilité. S’il tombe sur ce livre, il pensera que cette expérience n’avait qu’un but lucratif. Non, ce livre était à la base pour mon frère décédé Sylas, qui n’était pas mort quand je suis rentrée dans Help-Institut. C’était pour lui, qui souffrait d’une maladie, et que la société répugnante n’a pas aidé. Du coup j’ai insisté pour la dédicace. Au début de mon livre les dédicaces seront du style : « A mon Sylas, A ma moitié, à Lui. » Ma moitié était mon Chaz. J’ai vu dans le regard des éditeurs quand ils me disaient ce qu’ils pensaient du manuscrit, j’ai vu qu’ils étaient déçus. Déçus sans doute par le fait que j’aimais je n’ai mentionné ma relation avec Lui, ni avec d’autres personnes. Seulement des missions, de la perversion qui n’en finissait plus. Jamais, à part dans cette dédicace je ne fais référence à Lui.
Aujourd’hui mon amie m’emmène, ou plutôt me traine, faire les boutiques. Elle mérite que je la couvre de cadeaux pour tout ce qu’elle fait, mais elle refuse, mais bon je suis toujours aussi têtue. Elle tient absolument à refaire ma garde robe pour me changer mes idées. La chose qu’elle ne se doute pas, c’est que ça ne risque pas de changer mes idées noires. Vu que les hauts que j’achèterai seront des hauts amples, car je grossis à vu d’œil. Non pas car je me laisse aller, mais car … je porte Son enfant. Alors que je pense à ça, en essayant une robe instinctivement je me caresse le ventre quelque peu rebondi. Il l’a sut, que j’étais enceinte, peut-être deux mois avant mon exil, mais j’ai d’abord cru que je l’avais perdu –le bébé- pas Casey, à cette époque ça m’était même pas venu à l’esprit de pouvoir le perdre. Mais peu de temps avant mon départ alors que ma fuite se dessinait clairement à l’horizon, j’avais été obligé de constater que j’étais encore enceinte. Voilà quelque chose qui ne m’avait pas facilité la vie. Bref, finalement je décide d’acheter cette robe, on sort du magasin, j’enfile mes lunettes de soleil, car l’été était chaudement installé. J’ai pris l’habitude de me camoufler, être madame Tout le Monde n’était pas au programme. Je ne pensais qu’être fan d’une telle horreur serait possible, mais à chaque sortie on m’accoste pour me louer mon talent, regretter mon départ, me dire combien je suis extraordinaire et me demander un autographe. Parfois je n’arrive pas à m’empêcher de rire, en leur demandant si c’est une blague, mais à chaque fois ils sont plus que sérieux. La perversion n’a aucune limite. Ce jour là, je congédie ses fans horripilant et m’avance avec hésitation vers un kiosque à journaux. Sur la plupart des magazines, HI fait la couverture. Je prends l’un d’eux, celui où Casey y figure et caresse le papier glace, alors que les gros titres me brisaient le cœur. « RETOURNEMENT AU HI ! » « CASEY, SA REACTION » « LA TEAM ELUARD SE BRISE » « REVIENDRA-T-ELLE ?? »
Je repose ce magazine de malheur alors que ma meilleure amie me serre fort la main.

Je ne reviendrai pas.
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Hope Neverson
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Hope Neverson


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MessageSujet: Re: Concours RP   Concours RP EmptyJeu 19 Mar - 0:34

Allez, à mon tour ! xD
En italique, c'est la "gentille" Hope qui parle.
En "normal", c'est la mauvaise.
& en gras, c'est un point de vue interne.

C'est long aussi xD & vraiment pas fameux xD


______________



Que dire ? C’est tellement étrange. Je quitte le centre, pour de bon. J’ai presque envie d’en rire tellement l’idée me semble impossible à réaliser, tellement je n’arrive pas à y croire. & pourtant … je suis bel & bien dans ce bus qui s’éloigne de plus en plus, qui s’éloigne définitivement. C’est tellement bizarre, mon cœur se serre alors qu’il ne le devrait pas. Mon visage reste neutre pourtant, je ne suis pas du genre à …

… montrer mes sentiments. J’ai toujours été sensible, pas comme mon autre. Voir le centre devenir un point de plus en plus petit à l’horizon me fait prendre conscience de plusieurs choses. Tout d’abord, comment vais-je faire dehors ? Je n’ai personne. Plus de famille, pas d’amis, rien. Je suis désespérément seule. & la seconde … ça me fait tellement bizarre de dire ça, mais la seconde c’est que je ne reverrai certainement plus Sylas. Je sais bien que ma relation, si je peux appeler ça une relation, avec lui n’a jamais été simple. Essayez de mettre deux schyzo ensemble, le résultat est assez chaotique. Pourtant, il va me manquer. Il me manque déjà. Je suis une réelle idiote, pourtant, il a tout chamboulé. Il a été le premier à ne pas me considérer comme une simple pute, à me toucher en me respectant. Croyez le ou non, ça, ce sont des gestes qui me marqueront toute ma vie maintenant. & puis, il n’y a pas que lui, je me suis attachée à d’autres personnes aussi. Certes moins qu’à Sylas, mais tout de même. Je …

… me sens terriblement mal. & pourtant, je ne pourrais pas être plus heureuse. C’est très contradictoire, je vous l’accorde. Quitter ce centre est une bouffée d’air. Je commençais à étouffer, surtout depuis ma crise dans les bras de Sean. Sean … j’ai envie de rire d’un coup. Ne croyez pas qu’il va me manquer, ni quoi que ce soit, il n’est rien pour moi. Rien. Il … il va vraiment me manquer, en fin de compte. Après tout, il est quand même au courant de la moitié de mon passé maintenant. Sincèrement, je n’aurais jamais pensé le lui dire à lui. Il est tellement … lui-même. Sa façon d’être m’a perturbé, je dois l’avouer. Plus que je ne l’aurai voulut. Je ne saurai tout décrire, mais il était tellement … Il n’y a pas de mots. J’aurai dût le détester & pourtant, je n’y ai pas réussit. J’ai prétendu le haïr, j’avoue. Je n’ai pas été tendre avec lui, il ne l’a pas été avec moi non plus. Face à lui, des tas de sentiments ont ressurgis en moi, des sentiments que je croyais avoir oublié. La colère. La frustration. L’envie. Le désir. & … non pas l’amour, je vous vois venir ! Je ne suis pas …

… amoureuse de lui. Si. Je m’étais toujours promis de ne pas aimer, mais Sylas m’a fait changé d’avis. Mais arrêtons de parler sentiments, voulez-vous ? Je sens que je vais me mettre à pleurer sinon & ça serait dommage de pleurer un si beau jour. Je quitte le centre, je quitte ses murs grisonnants ! & j’en suis heureuse. Oui, vraiment, c’est le plus beau jour de ma vie. & ne croyez pas que je cherche seulement …

… à m’en persuader. Parce que ce n’est pas le cas.

**

Cela fait deux jours que je suis en ville. A l’hôtel plus exactement vu que je n’ai rien, réellement rien. Je ne suis pas encore sortie de ma chambre, j’ai peur du dehors, peur de ce qui pourrait m’arriver si je sortais dans la rue. Je tremble, j’ai la gorge nouée. Me réintégrer dans la société est beaucoup plus dure que je ne le pensais. Mais au fond, j’ai envie de me promener. D’être comme tout le monde. Flâner dans la rue, respirer l’air frais. Sentir le soleil, le vrai, sur mon visage. C’est tellement con mais j’en ai besoin. Me retrouver là, dans cette rue, dans cette foule immense & anonyme, me met terriblement mal à l’aise. Je sens le regard des gens sur moi & je ne comprends pas. Qu’ai-je donc ? Ai-je réellement l’air si perdue, si dangereuse que ça ? Certains s’écartent même sur mon passage, d’autres me regardent avec une curiosité presque malsaine & je …

… ne comprends pas. Ca me donne envie de tous les tuer. Je suis associable, je le sais & alors ? Pourquoi me regardent-ils tous ainsi ? Comme si j’étais … folle. Ce n’est tout de même pas tatoué sur mon front ou dans mon dos. Agacée, je me dirige vers un parc. On dirait un film. Il y a des couples qui s’embrassent avec l’air niais des gens amoureux, des gosses qui lancent des bâtons à leurs chiens & leurs courent après, des petites vieilles qui donnent à manger à des pigeons idiots. Il y a même un kiosque à journaux, quel cliché ! & je … je … Oh mon Dieu … Ce n’est pas possible … C…comment … ?


Là, devant elle … le kiosque à journaux étaient remplis de sa photo. D’elle. Hope ne comprenait pas, ne comprenait plus. Brutalement, elle se saisit d’un journal. Le gros titre lui sauta aux yeux : « Hope Neverson quitte l’institut … est-ce un bien ou un mal ? Vos réactions ! » Ses sourcils se froncèrent. La fatalité de la chose lui échappait, elle ne voulait pas comprendre. Elle ouvrit le journal, la feuilleta. Des noms lui sautèrent aux yeux, surtout deux … Sylas … Sean … n’étaient que des acteurs … Anderson aussi. Les jambes de la jeune femme se mirent à trembler & elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Comment était-ce possible ? Pourquoi ? Dans un état de semi conscience, elle reposa le journal dans le kiosque & avança de quelques pas, sous les regards curieux des gens. Ces gens … qui l’avait déjà observé. Chaque jour, quotidiennement. Ces gens qui avaient assisté à ses moments de joies, de doutes, de pleurs, de crises. Hope perdait pied, elle se sentait tomber, tomber … un puit sans fond.


Un acteur. Un putin d’acteur ! Un menteur, un hypocrite … pourquoi, mais pourquoi ? Je lui faisais confiance … Je n’arrive pas à comprendre, je ne veux pas comprendre. J’ai terriblement mal, & pourtant, je me croyais insensible. Je me suis trompée. Non, je ne suis pas amoureuse de lui … mais je me sens trahie. C’est horrible cette sensation, comme un couteau qu’on enfonce loin, très loin dans mon âme. Les gens me regardent … j’ai envie de leur cracher au visage, de leur cracher ma peine, ma douleur. Au fond, j'avais confiance en lui. Alors qu'il ne faisait que jouer un jeu. Pourquoi ? Je n'aurais sans doute jamais de réponse à ma question. J'ai envie d'hurler. De lui hurler dessus. Qu'il comprenne la douleur que ça fait d'apprendre une telle trahison. D'hurler ma douleur au monde entier. J’ai mal. Tellement mal … & dire que j’avais fini par lui …

… faire confiance. & il m’a menti. Sylas … un acteur … ça fait si mal. D’autant plus que je l’aime. Je ne veux pas y croire, c’est impossible. Impossible qu’une telle mascarade existe … Comment les gens peuvent-ils être aussi horrible ? Comment peuvent-ils à ce point se réjouir du malheur des autres ? J’aurai dût m’en douter. Je ne suis qu’une idiote, une pauvre idiote … Les gens me dévisagent. Je suis ravagée & alors ? Plus rien n’a d’importance. Le monde entier est au courant de ma folie & ça, je ne peux le supporter … Alors …

… je cours. En essayant de me raccrocher à un semblant de vie. Mes pas me mènent jusqu’à mon hôtel. Jusqu’au toit de l’hôtel. Ne me demandez même pas comment j’ai fait pour atterrir là-haut, je n’en sais rien. Mon esprit est embrouillé, je me sens mourir à petit feu. Je suis trahie. Blessée. & je crois bien que jamais je ne pourrai vivre avec ça. Sentir le regard des gens sur moi … si encore j’avais quelqu’un pour me soutenir, mais je suis seule. Désespérément seule. Je n’ai personne. Pas d’amis, pas de famille. Je n’ai que moi & mon reflet dans le miroir … & encore, même mon reflet est vide. Dénué de sens, de vie, d’intérêt. Je ne peux pas vivre avec ça … ni même survivre. Ma vue se brouille, mes jambes tremblent … & pourtant, je m’approche du bord, du vide. Je regarde en bas. Un sourire sans joie se dessine sur mes lèvres alors que la fatalité s’impose brutalement dans mon esprit. Je …

… vais sauter oui. C’est lâche ? Je sais. N’ayons pas peur de le dire, je vais me suicider. Je ne peux pas … Je suis lâche ? Certes. Mais après tout, le suicide est la faiblesse des courageux & le courage des faibles. Prenez le comme vous voudrez. Je me considère comme faible, alors l’acte que je m’apprête à commettre sera sans doute l’acte le plus courageux que j’ai pût accomplir dans ma misérable vie. J’en rigole, croyez moi, j’en rigole. Je suis d’un pathétique … & je le sais. Mais comment voulez-vous que je supporte de savoir que le monde entier sache ? Que le monde entier sache que je suis schyzo … que le monde entier sache … ma vie tout simplement. C’est insupportable. Les larmes me montent aux yeux. Ne pas pleurer. Quitte à mourir, je …

… préfère mourir dignement. Certes, se suicider n’est pas la mort la plus digne que je puisse espérer … mais quitte à affronter le suicide, autant l’affronter fièrement. Je ravale donc mes larmes. Je vais faire un pas dans l’inconnu. Qui sait ce qu’il y a après ? J’en ris. Je me dis pathétique mais les gens sont bien plus pitoyables que moi en vérité. Ils prêchent l’honnêteté mais ce sont les premiers à mentir, à manipuler. Se délecter du spectacle de jeunes en difficultés est honteux. Au fond, je ne suis pas la perdante à cette partie. Ils réaliseront qu’ils ont brisés une vie entière ainsi. Alors oui, je ris. C’est tellement bas, tellement mesquin. Quand je regarde la fourmilière grouillante à mes pieds, tout en bas de l’hôtel, j’ai envie de leur cracher dessus pour leur montrer mon mépris.

Vous avez ris de moi, désormais je ris de vous. On se reverra en enfer.

Saut de l’ange. Le sol, encore le sol, de plus en plus près. Choc. Trou noir.
Le lendemain, en première page du journal, on pût y lire :
« Le suicide d’Hope Neverson … un coup dur pour Because we are your friends ? »
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Jacke Lindenberg
Elève
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MessageSujet: Re: Concours RP   Concours RP EmptySam 21 Mar - 0:36

&&Jacke

Je sortais. Je sortais enfin de ce fichu institut!
Après de long mois de négociations, de chantages, de menaces de procès en tout genre, ils avaient enfin céder. J'étais libre de partir, et rien qu'à cet pensée, j'étais pris d'une espèce d'euphorie. J'allais pouvoir retourner à New York, vivre une vie normale. Me promener sur la 5ème avenue, toute chargée de sacs remplis de fringues. Boire un café le matin au Starbucks ,... Ça s'était le bonheur! Tout les petits plaisirs, les petites manies de New-Yorkaise, qui me manquait tant: Raller contre tout et n'importe quoi, surtout les bagnoles, me promener dans Central Park même à -10°C, toujours trouvé quelque chose à faire ou à voir, un endroit où aller, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. New-York... J'avais été pressée d'en partir, je suis pressée d'y revenir.
Après tout, ce n'est pas comme si ce fichu institut miteux allait me manquer. Ça ne restait qu'une étape à passer avant de pouvoir enfin faire se que je voulais. Dès mon arrivée je n'avais souhaité qu'une chose: en sortir, alors je n'avais pas fait l'effort de sympathiser avec les gens.
De toute façon ils sont tous plus ou moins fous. Certains me manqueront peut-être. Un peu. Il y en a d'autre que je suis bien contente de quitter par contre, dont un certain Darnell. Inutile de faire un roman sur pourquoi je suis ravie de ne plus voir sa belle gueule de con. Il n'en vaut pas vraiment la peine.
Du coup ce matin je m'étais réveiller de bonne heure, et de très bonne humeur. C'était mon dernier jour. Il faisait beau.
J'avais passé ma matinée à faire mes bagages. Qui aurait cru que j'arriverai à caser autant de fringues dans un si petit placard! Beaucoup moins facile à faire rentrer dans ma valise par contre. S'assoir dessus reste la meilleure solution. Cet après-midi là, je l'avais passé à profiter du soleil. A se que je me souvienne, il n'avait jamais fait aussi beau que ce jour là, et je n'avais pas passé de meilleure journée.
Vers 18h, on était venu me chercher. C'était assez étrange d'ailleurs quand j'y repense. Il m'avait fait sortir par une porte que je n'avais encore jamais vu, avec des gens de la sécurité partout, à croire qu'il y allait avoir une émeute. Je devais avoir l'air bien perdue à ce moment là. Il faut dire qu'on ne m'avait rien expliqué, et qu'on m'a rapatrier à NY en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Le soir même j'étais déjà dans l'avion, ils avaient tout organisé.
Plus tard j'ai compris pourquoi. C'était bien une émeute qu'il voulait éviter, mais pas de l'intérieur du centre comme je l'avais pensé, de l'extérieur.

J'ai donc atterrit, très tôt le lendemain matin, à NY. J'avais l'impression que tout le monde me dévisageait, sans savoir pourquoi. Même si mes parents étaient assez reconnu, ils n'en restaient pas moins assez anonyme, et moi aussi. Et là... tout les regards étaient rivées sur moi. Certains discrets, d'autre beaucoup moins, qui me regardaient de haut en bas avec insistance. Quoi? Qu'est ce que j'ai? Il y a pas écrit sur mon front que je sort tout juste d'un centre pour délinquants si? C'était plus ou moins ça, à mon grand désespoir.

En attendant qu'on vienne me chercher, il a bien fallu que je m'occupe dans l'aéroport. Alors avec le peu de monnaie que j'avais sur moi, j'ai voulu aller m'acheter un magazine, pour bouquiner. Les gros titres m'ont frappé au visage, comme si un 36 tonnes venait de me percuter de plein fouet. << Elizabeth & Matthew; de nouveau ensemble >>, << We are your friends, l'émission phénomène anglaise >> << Jacke, elle quitte l'institut >> << SCOOP, un ami proche de Jacke nous raconte son histoire avec Aaron >>.

J'avais eu envie de hurler, de faire un scandale. Qu'est ce que c'était que ça? Une plaisanterie? Pourquoi est-ce que le HI étaient en couverture? Pourquoi mon nom faisait les gros titres? C'était quoi cet émission?
Du coup, je me suis acheté tout ce qui parlait de ce fameux truc « we are your friends » pas les miens apparemment, d'amis. J'allais de surprise en surprise, à chaque nouvelle page, à chaque nouvel article, me mordant les lèvres et me crispant à chaque fois un peu plus.
J'avais participé à ça! Ils avaient craché ma vie devant... le monde entier, sans mon accord. C'était d'un voyeurisme immonde! Je disais ça en ayant été un de leur  « intéret ». Moins impliqué... j'aurais peut-être regardé. Une chose était sure, j'allais leur coller au cul le pire procès qu'ils n'auraient jamais.


3 mois plus tard.

Ce procès, je l'ai gagné, haut la main. Il faut dire que leur truc est tout sauf légal, mais que la plupart des «élèves » sont tellement paumés et fauchés qu'à leur sortie ils n'ont pas de quoi se payer un procès.
J'ai aussi attaqué tout les magazines qui faisaient référence à moi, à mon passé, ma famille, mes amis, ou quoi que se soit me concernant, tous sans exception. C'est mon avocat qui doit être content, je lui assure une bonne fin de mois avec tout le boulot que je lui donne.
Malgré les 3 mois écoulés, on me reconnaît toujours autant dans la rue. Certains restent assez gentils, d'autre font carrément peur,... de vrais « fans ». D'autre m'agressent, m'accusent d'être un mauvais exemple. Hey! Je n'ai jamais demandé à être prise comme exemple! J'aimerais juste qu'on me laisse tranquille! La victime dans l'histoire, c'est moi! Je n'ai jamais signé pour ça!
J'ai du mal à le supporter. Je ne l'ai pas voulu, et encore moins méritée. Méritée d'avoir eu besoin d'aide à un moment, et s'être fait piégé. Beau paradoxe.
Du coup la plupart du temps je reste chez moi, je m'isole, pour être tranquille. Moi qui pensait pouvoir retrouver ma liberté. C'est raté. Je sort peu, m'exprime peu, rit peu. Je fume beaucoup, surtout. Ma consommation d'herbe est toujours aussi élevé. Belle réussite.
On m'invite à des tonnes de soirées, événement, avant première, vernissage, et autre « parties » en tout genre. A croire que je suis devenu une célébrité. Pathétique.
Alors j'attends, que ça passe. On finira bien par m'oublier un jour? Je pourrais sortir dans la rue sans craindre un « Mon dieu! C'est Jacke! S'il vous plait, est ce que je pourrais avoir un autographe? C'est pour ma fille de 10 ans, elle vous adore! Dommage que vous n'êtes pas restée »
Rester! Rester dans cet institut de merde! Où je pouvait croiser en permanence mon pire cauchemar (& plus grand fantasme, accessoirement) n'importe où n'importe quand! Non mais je rêve! Si j'y est atterrit c'est parce que j'allais mal! Que je sortait tout juste de cure de désintox'!
Un autographe! Mais bordel ta gamine de 10 ans est fan d'une droguée dépressive! Va la faire interner avant qu'elle me prenne pour modèle, au lieu de l'encourager!
Mais je répond gentiment, avec un sourire hypocrite: « oui bien sur, vous auriez un crayon? »

We are your friends, il paraît...
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MessageSujet: Re: Concours RP   Concours RP EmptyDim 19 Avr - 0:52

Le délais est d'un mois, vous avez donc jusqu'au 27 mars =D Pas de délai, on verra selon les participants déjà xD!
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MessageSujet: Re: Concours RP   Concours RP EmptyDim 19 Avr - 1:35

« Ne fuis pas... »

Matthew se retourna sur le côté. Il embrassa l’épaule nue de la femme qui se tenait à ses côtés. Puis il se redressa et enroula la couverture autour de son bassin pour descendre du lit. Il entendit une légère plainte venant de la part de cette inconnue avec qui il avait passé la nuit.

- C’est comme tu veux, ma jolie, sans couverture je ne suis pas mal non plus. Tu devrais le savoir ?

Le grognement se transforma en rire. Matthew émit un léger sourire, fier de lui. Bien, elle n’allait pas le faire chier dès le matin.

Il partit s’enfermer dans la salle de bain. Il se passa de l’eau sur le visage puis se regarda dans la glace. Il ne se voyait pas. Qui était-il devenu depuis qu’il avait quitté le Help Institute ? Qui était-il devenu depuis qu’il L’avait quitté ? Il n’était plus qu’une ombre, une ombre fuyante. Personne n’arriverait jamais à le retenir comme ELLE avait réussi à le faire. Parce qu’elle-même n’avait pas réussi à le convaincre qu’il réussirait un jour à se stabiliser, à se trouver lui-même. Cela faisait six mois déjà. Six mois qu’il avait décidé de fuir, de la fuir. Six mois que la police était à ses trousses. Six mois qu’il se nourrissait grâce aux interviews de journalistes curieux. Six mois qu’il refusait l’argent d’Elizabeth. Plutôt mourir que de savoir qu’elle devra se soumettre à la volonté de ses parents. Plutôt fuir éternellement. Il n’était plus qu’une âme damnée.

Matthew courait de ville en ville, de pays en pays, de mer en mer... Il courait de femme en femme aussi, comme il le faisait auparavant aussi. Rien ne l’arrêtait. Il était enfin dans son Ailleurs. Le Directeur avait bien voulu le laisser partir du centre où il avait l’impression d’être retenu comme prisonnier. Sa situation avait été différente de celle des autres professeurs. Il se sentait comme les étudiants en fait. Il avait mis du temps avant d’accepter cette similitude, il l’avait même rejeté, tellement il avait été répugné par les actes criminels de chacun. Savoir que son frère continuait de croupir au Help Institute lui laissait un léger goût d’amertume. Il trouverait bien une manière de le faire sortir de là. Mais déjà, il voulait goûter à la liberté que le Directeur avait bien voulu lui offrir. Un cadeau empoisonné en réalité.

On toqua à la porte. Dix minutes plus tard, la jeune femme trouva une note pour payer la nuit de l’hôtel et la fenêtre de la salle de bain entrouverte.

Matthew se déplaçait dans la rue mains dans les poches. Il portait une casquette et des lunettes noires. Non, il ne se prenait pas pour une star. Mais les gens qu’il croisait risquaient de le faire, et il ne voulait pas attirer l’attention sur sa personne. Matthew soupira lorsqu’il passa à côté d’un kiosque à journaux. Il s’arrêta devant des magasines people. La tentation était trop grande. Il avait passé des années à résumer les caméras du directeur, à se tenir au courant de tout sur les résidents du H.I., à manipuler les gens avec ces connaissances... C’était dur de ne plus pouvoir jouer la commère au final. Le Directeur avait tout prévu. Matthew avait pris goût à la perversité de l’émission Because We Are Your Friends.

Matthew parcourait des pages d’informations futiles (« Isaline et Adam décident de nommer le chat errant « Kiwi » ! », « Le docteur Meeters a trébuché sur une seringue ! ») à la recherche de noms auxquels il tenait. Puis, Matthew fronça des sourcils et poussa un soupir mi-exaspéré mi-amusé. Cette petite avait paumé la carte qu’il lui avait dessinée. Elle n’arriverait JAMAIS à se repérer dans les couleurs de l’institut, bon sang ! Matthew eut une pensée triste. Qu’allait-elle faire sans lui, la mignonnette ? Sans leurs moqueries, sans leurs chamailleries, sans leurs lueurs d’espoir ? Matthew secoua la tête. Il accordait trop d’importance à sa personne. Andrea n’avait même pas cédé au tutoiement. Ca lui laissait un sentiment de défaite au cœur d’ailleurs !
Matthew relâcha le magasine d’un seul coup. Il sentit des ombres se déplacer sur le mur à côté de lui. Elles s’approchaient de lui. Matthew ne perdit pas de temps et se mit à courir.

Il atterrit dans une allée sombre. Il continuait de courir, sans jamais s’arrêter. Il entendait le bruit des sirènes retentir d’un volume plus en plus assourdissant. Ils venaient le chercher. Il allait retourner en prison. Il ne voulait pas, il ne POUVAIT pas. Tandis qu’il fuyait dans l’obscurité, il voyait des flashs dans sa tête. Elizabeth consentait à reprendre le travail familial. Elizabeth jouait avec ses enfants, ceux de son mari monsieur le Duc de Machin Truc Chouette et d’elle. Pas de lui.

Il arriva à une impasse. Il regarda à droite puis à gauche. Des pauvres clochards se réchauffaient autour d’un feu. Etrangement, ils reculèrent lorsqu’il les regardait. Qu’est-ce qu’il se passait ? C’était à LUI de reculer face à cette odeur nauséabonde qu’ils émettaient ! C’était à LUI de fuir face à ces pauvres criminels ! Ils allaient l’attaquer, c’était sûr. Il n’allait pas y échapper. Les criminels, les policiers, ses anciennes victimes d’escroquerie, les journalistes... ils étaient TOUS à ses trousses. Matthew se colla contre le mur en brique. Il mit ses mains sur son front et ferma les yeux.

Un rire diabolique se fit entendre dans son crâne. Une allée fit son apparition soudainement devant lui. Un panneau de direction indiquait le chemin vers le Help Institute. « Sortie de secours ».

Les mendiants de l’impasse du Secours assistèrent à une drôle de scène ce jour-là. Un homme complètement perdu s’était mis à marcher devant un mur, en levant la main en avant, comme s’il cherchait à traverser. Les gens deviennent complètement fous ces derniers temps. Et pourtant il avait l’air d’un homme tout à fait normal aux premiers abords...
Comme le mec avec la canne qui passe à la télévision le dit si bien : « Because We Are Your Friends... or that’s what you’re supposed to think ».
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MessageSujet: Re: Concours RP   Concours RP EmptyDim 19 Avr - 17:38

Aujourd’hui devait être un beau jour, eh oui, Elizabeth avait appris une bonne nouvelle malgré tout les mauvais espoirs et les craintes qu’elle avait peu avoir, elle se sentait bien après un long moment de doute et de rêves abandonnés, après plusieurs tests le résultats restaient toujours le même… Elle était alors sortie de sa chambre et avait couru en chemise d’homme dans les couloirs du Help Institut mais sa route fut rapidement freiné, le directeur en personne était là et le sourire large et joyeux d’Elizabeth se fendit rapidement, il l’attrapa par le bras et l’emmena dans une arrière salle, elle ne se doutait de rien, mais commençait à prendre peur en voyant le directeur être avec elle lui qui n’était que très rarement présent…

Deux mois plus tard, Elizabeth vit à présent un enfer, elle est retournée de force chez les Lewis, ces derniers auraient appris que leur fille nuisait à leur réputation d’Aristo et c’est ainsi qu’ils auraient payé le directeur pour qu’elle sorte de cette école. Du coup, la voilà retourné en prison encore pire que le Help Institut lui-même, une maison où aucun amour n’est présent… Et le pire dans tout ça c’est qu’en elle un nouvel amour se ronge déjà, elle est malheureuse, elle a disparu sans même dire au revoir à son homme, elle n’a pas pu lui apprendre la bonne nouvelle qui maintenant lui brise encore plus le cœur. Ses parents ont déjà tout repris en main, son futur mariage qui se prépare pour le 4 juin, sa nouvelle maison qu’elle aura avec son mari, et tout ce qu’ils peuvent contrôler dans sa vie. Elizabeth passe son temps enfermés dans sa chambre, elle n’a plus non plus de nouvelle de Bluebell apparemment selon les parents Bluebell n’est pas encore un énorme problème pour la réputation de la famille de toute façon elle a été adopté alors rien de bien méchant pour eux. Mais Elizabeth est leur fille et cela il ne laisse pas passer ! Elizabeth est encore plus malheureuse qu’elle ne l’a jamais été, elle se recroqueville sur elle-même, restant dans son lit en boule, à pleurer, elle n’aime pas son mari et ne l’aimera jamais, elle n’en veut pas elle veut toujours son Matthew, son lunatique, son casse pied, lui et personne d’autre… Il doit penser qu’elle s’est foutu de sa gueule, qu’elle est morte ou alors il l’a déjà oublié, elle ne peut même pas vérifié et le regarder à la télévision pour penser sa blessure, car bien sûr les Lewis non pas de télévision et ne lui permettront jamais d’en avoir une.

Un an plus tard, Elizabeth s’est alors marié, son amour intérieur est sorti, eh oui elle était enceinte ce que d’ailleurs ses parents n’ont pas compris et on râler mais l’homme avec qui elle s’est mariée était dans le même cas qu’elle il ne voulait pas d’elle alors c’est ainsi que nos deux nouveaux mariés se sont retrouvé dans une même maison à se tirer la gueule, les premiers temps c’était absolument horrible mais au fur et à mesure ils ont parlé et ont conclu de faire chambre à part et de mener leurs parents en bateaux, ainsi Elizabeth se retrouve donc seule à s’occuper de… son fils, Matthew Junior xD seule et son ‘époux’ peut ainsi aller voir d’autres filles. Ils vivent dans une grande villa avec piscine et Matthew grandit doucement, Elizabeth a même acheté deux chevaux en attendant le retour tant attendu de Bluebell comme elle lui avait promis elle l’attendrait et s’occuperait d’elle-même si celle-ci décide de se marier avec son Nathanaël elle restera toujours là pour elle, et elles feront des balades toutes les deux ! Elizabeth a également acheté une télévision et a même souscrit à l’abonnement 24h/24 pour suivre son homme qui n’est plus trop le sien tout compte fais, il est retourné dans la déprime et dans le sexe avec les étudiantes, ça la tue de voir ses scènes mais elle ne peut pas non plus être aveugle et se les enlever, elle préfère le voir un instant heureux à prendre son pied ou non qu’à ne pas le regarder, ça lui fait bizarre de voir l’institut sans y être… Mais bon… C’est comme si elle était resté avec eux ainsi…

Mais un jour tout se complique c’est les un de Junior et Elizabeth décide de partir à la plage le fêter avec son fils, elle a laissé un mot à la maison en disant à son ‘époux’ où elle se trouve, mais arrivé 16 heures un homme vient l’aborder, elle ne reconnait pas les pas et Junior est perturbé, il regarde l’homme attentivement, Elizabeth prend son fils dans les bras et se retourne alors, devant elle stupéfaite se trouve Matthew Anderson, elle se mordit la lèvre et fondit en larmes, Junior ne comprit pas, Matthew regardait attentivement Elizabeth et son fils, pensait il qu’elle avait tourné la page ?
Elle se rapprocha alors de lui et lui sauta dans les bras gardant toujours Matthew Junior dans les bras, son odeur lui avait manqué ses bras tout lui avait manqué et dire que cela faisait bientôt deux ans qu’elle ne l’avait pas vu deux ans qu’elle l’avait attendu et deux ans qu’elle vivait avec Junior qui ressemblait beaucoup à son papa.

Elizabeth commença alors à expliquer et s’excuser pour le fait qu’elle n’ait pas pû le prévenir, et elle lui demanda ce qu’il faisait ici lorsqu’elle entendit les sirènes au loin retentir, il s’était enfui de l’institut pour la retrouver et lui dire ‘Je t’aime’ il l’avait enfin dis après tant de temps vécu sans ses trois mots et comme à Matthew il lui disait alors qu’il allait bientôt à nouveau disparaitre, elle le trouvait égoïste et sans scrupule mais elle l’aimait elle aussi, elle lui dit que c’était son fils, il n’en revenait pas, et vu la ressemblance c’était bel et bien possible mais les retrouvailles se firent courtes, la police arriva Matthew ne dit rien ne réagit pas il fixait sa femme et son enfant, même si Elizabeth cachait Junior pour ne pas qu’il se souvienne de ce moment là, même si il ne sait pas que Matthew est son papa, Elizabeth fondait en larme elle savait que c’était la fin, et encore une fois un ’je t’aime’ alors qu’il partait en prison pour toutes les erreurs de jeunesse qu’il avait commis…
Elizabeth couru alors chez ses parents leurs demander l’argent qu’il lui devait pour avoir épouser un homme qu’elle n’aimait pas mais ceux-ci ne voulurent pas et Matthew qu’elle allait voir en prison ne voulait pas de son argent non plus, elle était résigner à ne rien faire surtout que celui-ci ordonna aux gardiens de ne plus la laisser entrer… Elizabeth retourna alors à son état de larves et finit par couler une vie avec son fils et rien que lui.
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MessageSujet: Re: Concours RP   Concours RP EmptyMar 12 Mai - 0:43

FIN DU CONCOURS!
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